Les Voyages écoféministes

Un territoire, un thème, un conte, un tissage entre son écologie intérieure et l’écologie extérieure.

Nous ne sommes pas obligés.es d'être militants.es, ou écologistes, pour se sentir émus.es, touché.es et concernés.es par les souffrances faites aux femmes et à la Terre. Parfois, il est même surprenant de découvrir que les formes de violences faites aux femmes et à la Terre se sont exercées dans notre histoire personnelle alors que nous les avions banalisées ou passées sous silence.

Apprendre, identifier, comprendre et dévoiler les nombreuses couches et facettes d’oppressions et de violences exercées par le patriarcat, nous aident à entreprendre un voyage transformatif mêlant guérison et rempuissancement, prendre soin et engagement,

Les écoféminismes sont multiples, complexes et fertiles. Elles sont présentes en chacun.e d'entre nous, parfois sans le savoir ou sans oser le dire.

Ce voyage est un moment partagé ensemble où l’écoféminisme émerge de nos territoires intérieurs et extérieurs pour prendre soin, réenchanter, réémerveiller et réempuissancer notre reliance à soi, aux vivants et à plus grand que soi. sont communes, et régénérer nos engagements dans la Vie. 

Loin du développement personnel, cette traversée en groupe nous offre l'occasion de retrouver le chemin de l'action dans nos vies, de repoétiser nos espaces, d'honorer la vie, et d'incarner les changements envers soi-même et les autres vivants. 

Les voyages écoféministes, c’est quoi?

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Le voyage écoféministe est un espace-temps où nous partons, ensemble, femmes, hommes, et autres vivants qu’humains, tisser du soin avec les différentes parts de soi et la nature.

Nous transformons les violences subies par le paradigme du patriarcat et de notre société extractiviste et capitaliste qui détruisent autant nos corps-âme que celui de la Terre.

  • C’est un voyage en profondeur au cœur de soi où écologie intérieure et écologie du territoire sont interdépendantes, intimes et présentes.

  • C’est une voix de guérison des oppressions systémiques que vivent les femmes, certains hommes, et le reste des vivants autres qu’humains.

  • C’est une reliance profonde à sa voix sauvage qui a été égarée.

  • C’est une unification des différentes parts de soi pour retrouver ses forces d’action, d’amour, de ressentie et ses pouvoirs intérieurs.

  • C’est un moment subversif qui apprend à se protéger, à se défendre et à se soulever contre les forces de destruction du vivant.

« “Si vous voulez faire de nouveau appel à la Femme Sauvage, refusez d’être capturée. Avec vos instincts affûtés pour la recherche de votre équilibre, bondissez où vous voulez, hurlez, à volonté, laissez paraître vos sentiments, prenez ce qui se présente, courez, dansez.” »
— Pinkola Estes, Femmes qui courent avec les loups, p.350.

Pourquoi j’ai crée les voyages écoféministes?

Je suis psychologue, écoféministe, écopsychologue, mère et dans la lignée de la roue médecine. Je vois à quel point nous avons perdu notre connexion à notre soi et au reste du vivant. Mais pourquoi?

15 années sur le terrain m’ont permis de recueillir, en première ligne, toutes les souffrances exercées sur les femmes et certains hommes quelque soit l’âge subies par le culte du virilisme ou du masculinisme ainsi que toutes les différentes facettes du patriarcat ; viol, violence sexuelle et sexiste, racisme, homophobie, transphobie, dissociation, emprise et manipulation, pertes de confiance en soi, perte de lien aux autres, … Comment garder le lien à soi, à son corps, à ses émotions et aux vivants lorsqu’une part de soi souffre, souvent en silence par honte? Ce n’est pas possible. Et non, ce n’est pas une affaire d’individuelle. C’est bien pire ; c’est systémique.

Les études de Gilligan (2024) à propos des conséquences du patriarcat sur le développement de l’enfant sont éloquentes. Elle nomme cela “l’initiation au patriarcat” pour évoquer l’amputation majeur des fonctions “émotionnelles”, “intuitives” et “ressentis” (jugées et genrées par le patriarcat comme des attributs féminins), que vivent les filles et les garçons à des âges différents.

Cette dissociation intérieure engendre des adhésions comportementales et cognitives à des discours virilistes, racistes et colonialiste. En effet, en se coupant de son empathie et de ses émotions, l’homme biberonné au patriarcat place (dans cet ordre) les femmes blanches, les hommes féminisés, les homosexuels.les, les femmes racisées, les personnes transgenres, et les autres qu’humains au statut d’objet. Objet de ces désirs pulsionnels et destructeurs. Inversement, les femmes (blanches et racisées), les hommes féminisés, les homosexuels.les et les personnes transgenres sont susceptibles de banaliser les violences sexuelles et sexistes, les agressions, les abus et toutes formes d’oppression parce que le cadre social et culture dominant légitime et encourage le paradigme du patriarcat.

Toute mon expérience auprès de mes patient.es m’a montrée que les souffrances des êtres humains étaient les mêmes que celles de la Terre. Pourquoi? Parce que les causes de ces souffrances sont communes ;

  • violences et dominations d’un système patriarcal qui hiérarchise les êtres selon des privilèges, qui réduit ce qui n’est pas un homme viril au statut d’objet sur lequel il peut exercer sa domination (extraire, piller, violer, zombifier, ...), qui universalise ses dogmes,

  • extractivisme et monoculture du système capitaliste qui dévitalise et pompe les ressources internes de la Terre et des êtres vivants (dont l’humain.e), qui “altéricide” nos relations, qui redessine nos territoires géographiques, psychiques et imaginaires.

Je vous propose une traversée régénérative entre une oppression vécue par un territoire et celle qui est vécue dans votre terre intérieure. Je mets mon savoir-faire de soignante en psycho-trauma, en psychologie junguienne, en écothérapie, et de facilitatrice en écopsychologie, pour accompagner un processus de transformation et de soin collectif et individuel.

Pour vivre cette aventure, les contes de junguiennes (Pinola-Estes, Blakies, Murdock,..), les contes locaux, des pratiques du Travail Qui Relie, des pratiques écofémisnistes et féministes, des pratiques d’arts internes taoïstes et méditatives, des techniques de reconnexion à la nature, la danse, les techniques de prendre soin, les éco-rituels, les pratiques de psycho-trauma, les pratiques de régulation émotionnelle, ( ...), nous accompagneront pour notre plus grande joie ; celle de arpenter le chemin de la vie. De même, nous partagerons des connaissances scientifiques sur les enjeux de pression de nos territoires pour mieux comprendre et agir.

Les voyages écoféministes,

parce que vous habitez ce territoire ou parce que le thème d’un territoire vous parle, rejoignez l’aventure.

  • Fontainebleau

    du 23 au 26 juillet 2025.

    le thème est la pollution des eaux de la Seine et de la forêt tissé avec comment retrouver ces eaux claires: prendre soin de ces sources et de sa créativité.

    Description, ICI

    Pour vous inscrire, c’est ICI

  • Bourgogne

    du 26 au 28 Novembre 2025,

    le thème est exploitation de la Terre tissé avec la malterre intérieure.

  • Creuse

    Dates à venir.

    Thème de l’invisibilisation et l’exploitation silencieuse des ressources forestières relié au thème de l’invisibilisation et de l’emprise.